Soirées et discussions en ligne : le numérique ne remplacera jamais la socialisation classique
L’annonce du confinement au tout début à cause de la pandémie de nouveau virus Covid-19 a engendré différentes formes de réactions au sein de la communauté étudiante.
Pour beaucoup d’entre nous, c’était un sentiment de soulagement un peu immature comme lorsque l’on était écolier à l’arrivée des vacances, où ces fameux jours où les transports publics ont décidé de faire la grève. Ou bien encore quand le professeur était malade et que l’on se retrouvait libre pour la journée. On avait alors le droit de rentrer chez nous, nous affaler pour regarder nos dessins animés préférés ou encore jouer aux jeux vidéo. Pour ceux-là, c’était un sentiment de libération d’une responsabilité : la présence quotidienne à l’établissement, l’assiduité pour nos professeurs et nos parents, la recherche du confort et la chaleur de la maison retrouvés. Pour d’autres, l’occasion d’une profonde réflexion sur notre place dans la société, et sur notre vie d’étudiant au quotidien jusque-là.